6 Escogidos y BravosToros
de la acreditada Ganaderia de
Don Manuel Francisco GARZON
de Pozos de Hinojos (Salamanca)
con divisa blanca, y señal Horca en ambas ojeras
Manuel Benítez Pérez dit « El Cordobés » , né le 4 mai 1936 à Palma del Río (Espagne , province de Cordoue ) est un matador espagnol parmi les plus célèbres du XXe siècle.
El Cordobés (à gauche) en 1980 le jour de l'alternative de Richard Milian dont il est le témoin Statue de « El Cordobés », Calife de la tauromachie .C'est un des espontáneos les plus célèbres. Le 28 avril 1957 , il saute en piste, fait quelques passes et se fait rapidement rattraper par la police. Cet exploit reste dans les mémoires, bien que la véritable carrière du maestro n'ait commencé qu'en 1963 à Cordoue
Manuel Benítez, dorigine très modeste, fils dun ouvrier républicain mort en prison suite à la Guerre dEspagne , est sans doute lun des plus grands mythes des années 1960 et lun des premiers matadors connus internationalement. Dans un guide à lusage de ses lecteurs voyageant en Europe , le magazine américain Life donnait le conseil suivant à propos de la corrida : « Si sur laffiche est écrit El Cordobés, ne la ratez surtout pas ; dans le cas contraire, ne perdez pas votre temps à ce spectacle sans intérêt ».
Son style particulièrement hétérodoxe et spectaculaire soulevait lenthousiasme sur le gradins. Il déclara lui-même un jour : « Je ne torée pas, je fais des trucs avec le taureau ». Parmi les « trucs », un jour à Jaén , il monta à cheval sur le dos du taureau. Parfois, il « boxait » le taureau. « Truc » le plus fréquent : « El salto de la rana » (« le saut de la grenouille »). Il se mettait à genoux devant le taureau, lui présentant sa muleta par un côté, puis il sautait en lair, se retournait pendant son saut, et présentait alors la muleta de lautre côté. Ce style lui attirait les foudres des aficionados plus soucieux de classicisme, qui pourtant nétaient pas les derniers à acheter leur billet. Lun deux lui cria un jour en cours de faena, faisant allusion au titre dun film quil avait tourné peu avant, Aprender a morir, « Manolo, au lieu dapprendre à mourir, tu ferais mieux dapprendre à toréer ! »
Il est premier de lescalafón en 1965 , 1967 , 1970 et 1971 , année où il se retire du toreo. Il redescend dans larène en 1979 , jusquen septembre 1981 . Lors de sa dernière corrida à Albacete , le dernier toro dédié à El Cordobes tue un spectateur sauté en piste. Le matador sera vivement critiqué pour son manque de réaction. Il reparaît pour deux corridas en 2000 et se retire définitivement.
En 2002 , le Conseil municipal de Cordoue la proclamé « Cinquième Calife de Cordoue ». Il vient rejoindre ainsi dautres matadors cordouans célèbres : Rafael Molina « Lagartijo », Rafael Guerra « Guerrita », Rafael González « Machaquito » et Manuel Rodríguez « Manolete ».
Sa vie a été racontée par Dominique Lapierre et Larry Collins dans leur ouvrage Ou tu porteras mon deuil. En 1963, il entame une tournée qui sera suivie par les reporters de l'émission française Les Coulisses de l'exploit . En 1966, la chanteuse Dalida consacrera un hymne à sa gloire, composé par Gérard Bourgeois et Jean-Max Rivière et intitulé Manuel Benitez El Cordobès.
Les arènes de Palavas-les-Flots (Hérault ) portent son nom. (ref. wikipedia)
Dimensions 530 x 970 mm Printed in Spain T. G. SOLER Laminograf Provencia 60 BARCELONA (12) Ref CCN - 153 déposito legal B 44933 1971